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Date de création : 11.12.2008
Dernière mise à jour : 18.12.2017
114 articles


Partie 1 - L'Approche du mal

Publié le 29/12/2008 à 12:00 par xefanfics
Partie 1 - L'Approche du mal
Une jeune femme d'une rare beauté galopait avec peine sur le dos de son destrier blanc. Ses cheveux longs dorés ondulaient au vent tandis qu'elle luttait intérieurement et physiquement pour ne pas lâcher prise. Gelée des pieds à la tête, tenir les rennes s'apparentait à un véritable défi en soi. L'hiver, plus glacial que jamais, n'avait été aussi rude depuis plus d'un demi siècle. Etait-ce un signe des dieux, mécontents des actions ou de la foi des hommes, leurs serviteurs? Des questions de ce genre, futiles, se bornaient à assaillir son esprit. De multiples questions qu'elle ne se serait jamais posé dans d'autres circonstances.

Cela faisait quatre jours qu'elle voyageait, bravant ce climat inhospitalier, dans un ultime but, celui de fuir l'entité qui hantait ses nuits, le pire cauchemar qu'ai jamais connu son pays natal, la Grèce. Ayant en sa possession un message d'une importance capitale, elle se devait d'atteindre son village natal qu'elle avait quitté deux mois plus tôt.

Alors qu'elle sentait ses forces s'échapper avec perfidie de son être, elle entrevit les lanternes de l'entrée d'une ville. Elles venaient tout juste d'être allumées par les veilleurs et sentinelles. Le soleil, ayant pris congé, le manteau étoilé de la nuit recouvrait peu à peu les cieux.

La jeune femme soupira intérieurement. Enfin elle arrivait à destination. Elle reconnaissait les remparts à mi-hauteur entourant les lieux où elle avait passé son enfance. Ils avaient été soigneusement remblayés mais à quoi bon? La tempête qui allait bientôt s'abattre sur place n'en tiendrait pas compte.

L'étalon passa les portes de la ville sans ralentir l'allure. Il stoppa net devant une petite maison typique de fermiers. Une vieille femme, surprise, en sortit et tendant les bras vers la cavalière s'écria avec joie:

«  Gabrielle? Déjà de retour? »

La jeune blonde descendit de sa monture avec lourdeur.

« Oui, mère, déjà de retour.

- Je suis sortie car j'ai entendu le bruit d'un cheval. Mais d'où vient-il?

- Je l'ai emprunté pour rentrer.

- Les Dieux soient loués! Je n'avais jamais cru que ce rite prendrait si peu de temps. D'ordinaire, il faut bien compter quatre mois avant de pouvoir revenir. Héra t'a accordée sa grâce très tôt. Cela signifie que ton mariage avec Perdicas sera heureux.

- Mère, je n'ai pu finir le rite.

- Ne me dis pas que tu as abandonné de ton plein grès en cours de route, tu me tuerais.

- Je ne l'ai pas fait de mon plein grès, j'y ai été contrainte. Porhera a été attaquée.

- Attaquée? Qui se serait permis...

- Elle se fait connaître sous le nom de destructrice des nations. Je ne l'ai aperçue que de loin. Elle supplantait le massacre qui s'est déroulé sous mes yeux. Seuls les hommes de son armée furent assez près pour que je puisse sentir leur souffle sur mon visage.

- Un massacre? S'exclama la mère, les yeux emplis d'un sentiment gagnant de peur.

- Oui, un véritable carnage. Des hommes de toutes parts sont apparus aux quatre coins de la ville. Ils n'ont même pas cherché à discuter ni à expliquer la raison de leur présence. Ils se sont contentés de tout dévaster sur leur passage, tuer, tuer et encore tuer.

- Mais comment se fait-il que tu sois vivante?

- Je me trouvais dans le temple d'Héra au moment de l'attaque. Une femme d'une infinie bonté se trouvait également en ces lieux. Elle m'a aidée à m'échapper, tout en me protégeant des attaques ennemies. Je n'ai jamais vu une femme se défendre avec autant de hargne.

- Mais où se trouve t-elle maintenant?

- Nous nous sommes enfuies à l'aide de son cheval. Des hommes nous ont poursuivis. Elle est restée afin de les ralentir voir les arrêter pendant que je prenais la fuite. J'espère qu'elle ne sera pas morte sous les coups ennemis. Le tout est de se concentrer sur le présent. Nous ne pouvons rester ici, la menace approche. Allons voir Talos, le chef du village afin de lui exposer les faits.

- Gabrielle, tu vas d'abord te reposer, tu es extrêmement faible. Si tu continues de forcer, tu vas tomber inconsciente. Je vais aller voir moi-même Talos. Es-tu sûre que cette menace se dirige vers notre Potédaïa?

- Oui certaine... Une armée de plus de cinq mille hommes... Sans coeur... Sans morale... sans foi... »

Lorsque la situation fut connue de tous les habitants du petit village paisible, une atmosphère tendue s'insinua rapidement au sein de chaque être. Gabrielle n'avait peut-être pas suffisament analysé la situation. Ces hommes avaient sûrement attaqué Pohrera avec un but précis. Il n'y avait pas de conséquences sans cause. Ce détail ne lui avait pas sauté aux yeux alors. Il fut décidé d'envoyer une dizaine d'éclaireurs en direction de Pohrera afin de vérifier s'il y avait lieu de réellement s'inquiéter ou pas.

Potédaïa n'était pas une citée regroupant des guerriers ou aventuriers intrépides. Cette opération ne serait ainsi pas menée par des professionnels. Alors que les volontaires, peu nombreux, se rassemblaient afin de quitter le village, Gabrielle apprit que son futur époux Perdicas serait de la partie. Elle se porta donc elle-même volontaire. Il était hors de question qu'elle le laisse en situation de danger même si elle ne lui serait pas vraiment d'un grand secours si quelque chose arrivait. Sa participation fut néanmoins admise.

La petit groupe leva le camp en pleine nuit, mieux valait de ne pas perdre de temps. Des centaines de vie étaient jeu, celles de leurs enfants, parents, amis. Ils ne s'arrêtèrent jamais de marcher. Perdicas tenta de rassurer en vain sa future promise:

«  Tu sais, les anciens n'ont peut-être pas tord, il se pourrait que tu n'es pas saisi le but d'une telle attaque.

- Un massacre d'êtres humains ne mérite pas une bonne raison ou explication. Ces gens étaient tous innocents!

- Et cette inconnue, comment s'appelait-elle?

- Elle ne m'a pas révélé son nom.

- A quoi ressemblait-elle?

- Je n'ai pas vu son visage, elle portait un capuchon en plus d'une écharpe. Je serais incapable de la reconnaître si je la recroisais.

- Son allure?

- Tu m'en poses des questions! Elle... elle semblait particulièrement informée des agissements du démon... cette destructrice.

- Il aurait été de bon ton qu'elle te suive jusqu'au village si tel était le cas Gab.

- Tu m'accuses de l'avoir laissée aux mains de ces hommes, prêtes à être foudroyée par une mort certaine?

- Non, non... je dis seulement que des personnes comme celle-ci ne sont pas à négliger. C'est tout. »

Le cortège se déplaça trois jours durant jusqu'à parvenir aux portes de la citée d'Azkaïa. Une vision d'horreur frappa de plein fouet les dix éclaireurs. Une petite armée faisait rage entre les murs de l'enceinte. Des hommes s'évertuaient à éventrer, fracasser, couper, frapper de pauvres âmes sans défense. Une femme d'une taille impressionnante, coiffée d'un casque ne dévoilant que ses fines lèvres dont les commissures, cernées par de fins filets de sang, affichaient un sourire satanique, se battaient telle une furie contre les quelques gardes compétents qui osaient lui faire face. Habillée par une armure de cuir sombre, elle prenait un réel plaisir à envoyer dans l'au-delà ces pauvres hommes hurlant de douleur à chaque coup porté.

« C'est... c'est elle! Souffla Gabrielle. La destructrice! Son armée a progressé à une allure impressionnante. Potédaïa est sans nulle doute sur la liste des villages suivants.

- Mais pourquoi? S'exclama un garçon, bien trop jeune pour supporter un tel spectacle.

- Parce qu'elle compte conquérir la Grèce par la force, déclara posément une onzième personne venant tout juste de s'inviter parmi eux. »

Une longue toge de couleur noire constituait son vêtement principal. Sa tête était complètement dissimulée par un long voile enroulé tel une capuche sur le sommet de son crâne.

« Qui... qui es-tu? Demanda Perdicas.

- C'est toi! Clâma Gabrielle. Tu as survécu et...

- Et je ne vois pas ce que vous faites dans les parages, compléta sur un ton autoritaire la mystérieuse inconnue. Je t'avais pourtant dit de prévenir ton village afin que ton peuple ait le temps de fuir pour se rendre à Corinthe.

- Les villageois ne m'ont pas crue tout de suite... avoua la blonde, baissant honteusement la tête.

- Bien, maintenant que vous êtes satisfaits, dépêchez-vous de rentrer afin de sauver vos familles!

- Entendu! Répondit celui qui se définissait comme le chef de patrouille. Allons-y maintenant, nous aurons peut-être une chance. »

Perdicas saisit la main de sa promise et la tira vers lui. Contre toute attente, elle ne réagit pas comme il l'espérait. Au lieu de le rejoindre docilement, elle se dégagea subtilement défiant son futur époux du regard.

« Partez sans moi. Je reste avec elle.

- Tu es folle! Rentrons tous les deux à la maison. Pense à tes parents qui attendent notre retour. Pense à notre mariage.

- Je ne la laisserai pas seule ici.

- Je n'ai pas besoin de toi, la coupa l'inconnue, stoppant net toutes ses intentions.

- Tu observes de loin les batailles et tu n'y prends même pas part. Défendre la veuve et l'orphelin ne t'intéresse donc pas? Voir tous ces gens mourir sous tes yeux ne t'émeut pas? Je t'ai vu te battre contre ces hommes lorsqu'ils voulaient me tuer, tu es capable de les vaincre aisément.

- Gabrielle! La pressa Perdicas, on ne peut pas attendre plus longtemps! Dépêche-toi!

- Non! Même si nous allons nous marier, tu n'as pas les plein pouvoirs sur moi. Partez, je vous rejoindrais vite.
Allez viens Pero, laisse-là donc. Si elle préfère faire preuve d'autant d'égoïsme à l'égard des siens, c'est qu'elle sera une mauvaise femme. »

Ces derniers mots convainquirent Perdicas d'abandonner, tout espoir de raisonner sa légitime le quittant. Gabrielle scruta les branches épaisses des sapins de la forêt dans laquelle s'enfonçaient les libérateurs de Potédaïa. Lorsqu'elle tourna la tête afin de s'entretenir avec l'inconnue, une étrange sensation la parcourut, comme si sa place était et avait toujours été auprès de cette entité.

« Tu aurais dû écouter ce Perdicas.

- Comment t'appelles-tu?

- ... Alexa.

- Pourquoi suis-tu ce cortège funèbre qui sillonne les route de la Grèce à la recherche de nouveaux meurtres à commettre?

- Je suis à l'image des habitants de ton village. Je fuis l'ouragan. »

Gabrielle se retrouva prise au dépourvu lorsque l'ombre noire lui faussa compagnie sans qu'elle ne puisse agir afin de l'en empêcher. Seule entre la lisière de la forêt et la citée désormais en flammes, elle ne vit pas les deux hommes s'approchaient silencieusement jusqu'à la ceinturer au niveau de la taille de leurs bras musclés et crasseux. Ils l'emmenèrent directement dans le berceau de la fournaise où ils l'obligèrent par la suite à s'agenouiller par terre en baissant la tête.

« Conquérante, cette fillette semble s'être échappée de la ville mais nous l'avons rattrapée avant qu'elle ne nous glisse entre les doigts. »

Gabrielle perçut au travers du casque lourd de cette redoutable combattante deux yeux d'un bleu perçant, sans pour autant déceler toute autre caractéristique propre pour la décrire.

Commentaires (3)

violette le 30/12/2008
******* ******* *******

Demain le soleil sera là
Il est toujours là !
Demain n’est plus très loin !
En attendant la lune danse
La sarabande avec les étoiles
Et le jour va se lever,
Vers cette nouvelle année .......

Amicalement ******* *******
******* ******* Violette

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japlou le 04/01/2009
slt
Et bonne année 2009 à tout le monde.
J’ai adoré lire ta fic "le duel "comme toujours tes écris sont super, bravo vivement la suite.
Si un jour tu édite un bouquin dit le moi et je serais la pour l’acheter tu à véritable talant.
Je voulait de dire merci de nous faire profiter de tout c’est merveilleuses fanfics continue comme ça .



Anonyme le 03/05/2012
bien écrit :) je lis la suite


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