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Date de création : 11.12.2008
Dernière mise à jour : 18.12.2017
114 articles


Chapitre 9 - L'ombre d'un regard

Publié le 12/12/2008 à 12:00 par xefanfics
Chapitre 9 - L'ombre d'un regard
«  Je suis tellement heureux de te revoir Christa! S'enthousiasma Alexander qui attendait patiemment l'arrivée du vol 315 à l'aéroport de Melbourne.

- Bonsoir Alex! Répondit Christa le visage lumineux. Je ne pensais pas que tu m'attendrais. J'ai bêtement raté l'avion pour Melbourne en France...

- Ce n'est pas grave, l'important c'est que tu sois là. J'ai prévu tout un tas de chose pour ton séjour! Combien de temps restes-tu?

- Et bien, je n'en suis pas certaine... je pensais rester une semaine sûre, après je ne sais pas, osa timidement Christa.

- Une semaine seulement? Se lamenta l'australien.

- J'ai repris mon travail, et il me prend énormément de temps tu sais. Et n'oublions pas, je suis ici pour affaires!

- Oui oui, bien-sûr je comprends. Je t'amène à ton hôtel?

- Ce serait gentil, merci. »

Alexander avait maintes et maintes fois demandé à Christa de résider chez lui le temps de son voyage afin de lui éviter des frais supplémentaires. Christa avait refusé chaque proposition audacieuse dirigée en ce sens. Il était hors de question qu'elle soit à la merci de quelqu'un. Le mot liberté était bien trop important pour elle. Le « Grand harbour Accomodation » serait l'établissement qu'elle fréquenterait. Il était proche du quartier des affaires de la ville et surtout proche du restaurant situé en bord de mer connu sous le nom de « New Quay ». Ce restaurant était en vogue depuis quelques années et proposait une cuisine qui dépassait tout ce qu'avait pu imaginer Christa. Par chance, elle avait réussi à programmer un rendez-vous avec le très éminent chef-cuisinier Smith Corey afin de discuter de sa technique de travail et spécialement sur la possibilité d'ajouter à la carte du Gréco quelques plats issus de sa carte.

Christa était une fine négociatrice et parvenait généralement à ses fins en la matière. Néanmoins, les derniers évènements vécus auprès d'Emily avaient quelque peu mis à mal ses convictions. Aucun dialogue n'avait pu être instauré et cette situation n'avait jusque là jamais eu lieu dans sa vie... Un seul échec dans toute une vie de ce côté là n'aurait pas été dramatique pour le commun des mortels, mais c'était sans compter le caractère têtu de la française. Qui lui résistait méritait d'être plus que connu et combattu!

« Eh! Oh! Christa? On est arrivé! »

Alexander la tira de ses pensées et l'aida gentiment à descendre de la voiture. Ses moyens semblaient bien différents de ceux de sa soeur. Christa sortit difficilement de la petite voiture blanche Hillman modèle 70. Ses bagages stockées dans le petit coffre cabossé furent tout aussi difficilement retirés. Alexander insista pour les monter lui-même dans la suite de son amie esquissant un sourire vengeur auprès des employés de l'hôtel prévus initialement pour cette tâche rapportant quelques dollars auprès des clients en guise de pour boire. Une fois les bagages déposé dans une suite fort confortable avec une vue magnifique sur le port, les deux jeunes gens en profitèrent pour se détendre comme il se doit autour d'un verre de mojito.

Alexander amusait Christa. Il était au petits soins avec elle et son ton si mielleux la transportait sur un petit nuage. Il pourrait être l'homme parfait se dit-elle avec détachement. Malgré toutes ses bonnes oeuvres, le jeune homme ne la séduisait plus autant qu'à leurs dernières retrouvailles. Tant de choses s'étaient passées. Tant de choses trottaient dans son esprit. Un membre de la famille Hawley l'obsédait mais il ne s'agissait pas d'Alexander... Le tout était de parvenir à obtenir des informations concernant cette fameuse personne mais sans pour autant éveiller le moindre soupçon...

«  Comment va Caitlin? S'aventura en premier lieu Christa.

- Elle va bien, elle est contente que je sois rentré à la maison, je redeviens son fils à elle...

- Son fils à elle? Je l'imagine mère poule oui.

- Oui enfin...

- Tes parents habitent Melbourne aussi?

- Oui pour mon malheur! Soupira Alexander avec sarcasme. Ma mère est sur moi oui comme tu pouvais l'imaginer, je l'avoue!

- Et alors j'ai vu toute ta famille la dernière fois en France?

- Oui, toute la famille au grand complet. Et c'est vraiment une chance pour toi! Tu n'imagines pas à quel point il est rare de nous voir tous réunis!

- C'est bizarre, tu viens de me dire à l'instant que ta mère ne te lâchait pas une seconde... objecta avec malice Christa.

- Je ne veux pas parler de mes parents, je pensais plutôt à ma soeur. Tu sais, Emily. Avec son mutisme total cela ne m'étonnerait pas si tu ne t'en souviens plus.

- Ah oui, ta soeur, je l'avais oublié effectivement, mentit Christa, tu ne m'en veux pas.

- Non, tu sais j'aime ma soeur comme elle est. C'est normal, je suis son frère après tout même nous sommes vraiment l'opposé elle et moi. Je ne la vois pas souvent pour ne pas dire du tout. Elle travaille dur toute l'année et loin d'ici.

- Ah oui? Où ça?

- Et bien, elle est interprète de conférence à Canberra.

- A Canberra? S'étonna son interlocutrice.

- Ouais.

- C'est quoi ce job? Un truc militaire?

- Un truc militaire? Reprit l'australien manquant de s'étouffer en avalant une gorgée de son précieux breuvage. Ah non! Tu te trompes... Emily? Militaire? J'aimerai bien voir ça... Il se mit à rire doucement. Non, elle est dans la politique, tu sais c'est à elle qu'on fait appel lorsqu'il y a des réunions entre des représentants étrangers et australiens. C'est pour ça qu'elle parle mieux français que moi! Avoua t-il honteusement.

- Oh mais non tu parles très bien toi aussi je t'assure.

- J'apprécie la gentillesse avec laquelle tu es capable de mentir Christa mais tu ne me berneras pas...

- Je crois que j'ai faim! Je ne crois pas j'en suis sûre! S'exclama la jeune blonde sans crier gare.

- Je t'emmène au restaurant? Supplia son hôte.

- On pourrait manger ici?

- Non je connais un petit restaurant extra dans le coin, tu m'en diras des nouvelles!

- Fais bien attention à qui tu t'adresses jeune homme! Je te signale que je m'y connais un peu en matière de cuisine!

- Je me risque! »

Christa faillit refuser l'offre si généreusement proposée par Alexander lorsque à la sortie de l'hôtel elle vit la Tillman qui l'attendait. Son seul espoir dans ce moment de solitude fut que le restaurant dont parlait son ami ne fut qu'à quelques pas de là. Hors de question de se faire mal au dos après s'être durement rétablie au niveau du visage. A son grand soulagement, le restaurant ne se trouvait effectivement pas très loin.

Christa fut tout de même déçue quand elle réalisa qu'Alexander l'invitait à déguster un repas dans une auberge française. Elle s'était rendue dans ce pays afin d'y déguster ses saveurs culinaires et voilà qu'il l'emmenait dans le pire endroit auquel elle aurait pu prétendre. Sur ce coup, Alex était hors jeu. Malgré ce petit désagrément, cela n'empêcha nullement Christa de dévorer quelques uns des plats proposés dans la carte.

L'établissement était plutôt luxueux. Les serveurs s'occupaient avec soin de leurs clients, assistant ces derniers pour la moindre demande ou réclamation. Plusieurs table rondes ornaient une pièce aux couleurs pâles et bien trop fades. A croire que le français à travers le monde était toujours défini par ce personnage froid, hypocrite et renfermé. Christa ne put s'empêcher de penser à Emily. Ce genre d'endroit collait parfaitement à son caractère. Le restaurant affichait toutefois salle comble. Nombre d'australiens savourait les délices qu'offrait la cuisine française.

Le jeune couple fut placé à une table campée au centre de toutes les autres. Ce fut au détriment d'Alexander, il faut bien le croire... Le spectacle commença tout d'abord par des toasts au foie gras sauté au romarin. Ensuite, ce fut au tour d'une merveilleuse blanquette de veau. Alexander suivit jusque là mais ne put accéder au stade suivant... Christa enchaîna avec un confit de canard accompagné d'aligot. Elle termina la série par deux parts de quiche lorraine. Alexander la regardait se délecter de chaque mets avec des yeux ahuris. Comment un si petit être arrivait à engloutir intégralement autant de nourriture en un rien de temps et avec si peu de difficulté?

Alors que le dessert, une tarte-tatin, venait d'être déposé sur la table le téléphone portable d'Alexander se mit à sonner.

« Allo?

- Alex? C'est Emily ça va?

- Mily? Répéta t-il avec stupeur, tu m'appelles? toi?

- Oui, pourquoi une grande soeur ne se soucierait elle pas de son très cher petit frère adoré?

- Euh... ce n'est pas dans tes habitudes d'ordinaire...

- Il faut que je te vois.

- Me voir? Quand ça?

- Tout de suite. J'ai vu que tu n'étais pas chez toi.

- Mais tu es à Melbourne? Je croyais que tu devais assister à un congrès aujourd'hui, c'est maman qui me l'a dit ce matin.

- Le congrès a été annulé.

- C'est que ce soir... commença vainement Alexander.

- Je dois te voir!

- Mais je suis accompagné là!

- Ça m'est égal.

- Franchement Mily...

- Où es tu?

- A l'auberge de Paris.

- Bien, je suis à côté.

- ...

- Je pars.

- ...

- Attends moi. »

Alexander se sentit brutalement mal à l'aise. Si Emily s'était déplacée jusque ici c'est que quelque chose de vraiment très grave devait se tramer. A son souvenir, elle n'était venue qu'une seule fois à Melbourne. C'était à la mort de leur plus jeune frère Jasper, il y a un peu plus de deux ans de cela. Et le concernant personnellement, c'était la dernière fois qu'il l'avait vu en Australie avant ce jour. Une dizaine de minutes s'enchaînèrent sans qu'une seule parole soit échangée avec Christa. Cette dernière était trop occupée par le dessert qui trônait au centre de la table pour s'en soucier. Elle n'osait cependant pas y toucher tant qu'Alexander ne prenait l'initiative de la servir.

« Je crains être dans l'obligation d'écourter cette soirée...

- Si tu dois partir vas-y. Ne t'en fais pas pour moi, souffla Christa les yeux rivés sur la pâtisserie tout juste placée sur la table.

- C'est que...

- Écoute, je réglerais la note, vas-y! Commanda la jeune femme, tenaillée entre l'envie de sauter immédiatement sur la tarte ou celle de saliver un peu plus longtemps devant elle dans l'attente d'être servie et donc de se comporter avec politesse.

- Nous sortirons ensemble tu veux bien? Je vais attendre que tu termines ton repas et nous sortirons ensemble, insista Alexander comme pour se rassurer.

- Je ne voudrais pas t'embêter voyons, articula avec effort la jeune femme, la galette tant désirée remplissant les trois quarts de sa bouche. Elle avait opté pour le premier choix...

- Non non tu ne m'embêteras pas, s'engagea t-il dubitatif. Au contraire, je crains le pire.

- Le pire?

- Ma soeur Emily arrive, elle nous rejoint.

- Emily?!! »

Christa avala de travers à l'annonce de ce prénom. Elle aurait pu s'y attendre si elle avait écouté la conversation téléphonique tenue par Alexander auparavant. Son ventre avait pris le dessus, toute parole à l'arrivée des desserts n'aurait pu être entendue quoi qu'il advienne.

'Mince alors, je vais la revoir' se dit-elle. Une boule vint insidieusement s'installer au niveau de son estomac. Impossible de porter une part de plus de la délicieuse tarte à la bouche. C'est à ce moment qu'elle réalisa également qu'il lui était impossible de respirer. A son grand dam, un morceau de la précieuse galette s'était malencontreusement coincé dans son conduit respiratoire. Alors qu'elle gesticulait faiblement sur son siège sans pour autant émettre le moindre son, Alexander se rendit compte que quelque chose n'allait pas. Il se leva mais un cri l'interrompit avant même qu'il ne réfléchisse à ce qui était en train de se produire.
« Ne vois-tu pas qu'elle s'étouffe?! »

Une voix familière, si douce mais si autoritaire à la fois, provoqua un frémissement chez Christa. Elle sentit deux bras athlétiques et puissants l'enserrer fermement. Une femme d'une extraordinaire beauté, au travers de rudes compressions abdominales appliqua la méthode de Heimlich. Le corps étranger fut expulsé au bout de trois pénibles pressions. Christa faillit perdre connaissance, elle s'était sentie partir. A bout de souffle elle s'écroula en larmes dans les bras de sa libératrice.

Toutes les personnes présentes dans le restaurant s'étaient levées, avides d'une curiosité malsaine. Alexander regarda pour la première fois de sa vie sa propre soeur avec mépris. Il la bouscula avec une violence à peine contenue pour se saisir et enlacer le petit corps respirant douloureusement.

« Qu'est-ce que tu attends, appelle les secours cria t-il le regard mauvais.

- Calme-toi Alex, elle ne craint plus rien se contenta de répondre Emily. Va lui passer un peu d'eau sur le visage. Il pourrait y avoir un risque d'infection bronchique. Allez voir un médecin demain dans la journée.

- Ça va! Je sais ce que j'ai à faire! »

Christa fut calmement menée à l'écart de la foule. Elle reprit peu à peu ses esprits. La vision d'Emily était bien réelle. Elle était là, debout, à portée de main. Vêtue d'un pantalon moulant en cuir et d'un blouson de la même matière, le tout de couleur noire, Christa ne pu s'empêcher de penser à Catwoman... D'un naturel inattendu, la première chose qu'elle réussit à articuler fut: « Reste t-il un bout de tarte? ». Cette réflexion inopportune dans un moment pareil entraîna un vif fou rire auprès des personnes inquiètes qui formaient autour d'elle un demi-cercle. La malheureuse victime crut ainsi voir pour la première fois le premier véritable sourire qui échappa à la vigilance d'Emily.

« Ne vous occupez pas de moi, s'empressa t-elle de rajouter. Je crois que vous aviez des choses importantes à vous dire ce soir non?

- En effet. Je dois impérativement m'entretenir avec toi. L'heure est grave tu dois m'écouter attentivement.

- Mily, je ne peux pas laisser Christa comme ça après ce qui est arrivé!

- Je vais bien Alex, je t'assure.

- Allons tous les trois chez moi » ordonna Emily.

Arrivés sur le trottoir devant le restaurant, Emily se moqua ouvertement et fortement d'Alex.
« Alors c'est comme ça que tu dragues? Toujours cette voiture? Ne me fais pas croire qu'elle roule encore!

- Oui elle roule! S'esclaffa t'il pour se défendre, ses joues devenant fatalement cramoisies.

- Ne me dis pas qu'avec tout ce que te donne nos parents tu n'as pas pu te payer quelque chose de mieux!

- Elle a une valeur sentimentale. Je te signale qu'elle appartenait à Jasper! Enchérit-il, puis il ajouta une certaine hostilité, Mais j'oubliais... toi tu ne considères pas ta famille. »

Un éclair de fureur traversa le regard acier de l'australienne. Elle bondit en un quart de seconde sur son frère en le poussant jusque contre le mur de l'auberge. Ses mains agiles enserraient fortement le cou du pauvre homme qui se débattait sans grand succès.

« Je te défends de parler de Jasper devant moi! Tu ne sais rien de moi! RIEN! »

Une main aventurière et anodine s'avança pour se positionner sur l'épaule de la femme surexcitée qui semblait ne plus répondre de rien. Elle croyait agir avec discernement. Ce ne fut pas le cas. Emily, se décala légèrement et évita le contact envisagé avec soin. La tentative n'eut aucun effet, la grande femme restant concentrée avec hargne sur la souffrance maintenant palpable qui se lisait sur le faciès de son frère. Elle finit par le lâcher non sans délicatesse. Elle le jeta tout bonnement à terre sans finesse aucune.

Sa force et sa suprématie en étaient, ce fut une certitude dans le coeur de la française, effrayantes. Avec quels moyens cette entité incroyable parvenait à ces résultats?

« Alex, prends Christa avec toi et suivez-moi. »

Emily chevaucha alors une moto couleur noir mât stationnée juste à côté de la Tillman. Elle enfila un casque posé auparavant sur la scelle et démarra avec panache un ducati mostro qui ne demandait qu'à vrombir de plus belle. Christa aida son ami à se relever et à s'asseoir au volant de son véhicule. Elle prit la place du passager avant et l'encouragea du mieux qu'elle put pour qu'il réagisse et fasse quelque chose. Démarrer par exemple. Peu lui importait s'il prenait la décision de ne pas suivre sa soeur, seule sa sécurité à cet instant comptait. Évidemment, il ne se nommait pas Hawley pour rien et il choisit de chaperonner sans grande réussite le bolide à deux roue qui zigzaguait aisément dans le trafic.

« Je ne l'ai jamais vu dans cet état! S'écria t-il. Je ne la reconnais pas.

- Pourquoi la rejoins tu alors?

- Tu veux que je te pose à ton hôtel?

- Non, non! Si tu me poses, tu vas la perdre de vue, je ne pense pas qu'elle s'arrêtera pour t'attendre.

- Je ne pense pas non plus, tu as raison. Je suis désolé de t'imposer cela...

- Qui est Jasper? Se risqua Christa.

- Jasper?

- Si tu ne souhaites pas m'en parler, je comprendrais...

- Non, je ne suis pas de ces personnes qui gardent tout pour elles. Tu as le droit de savoir après tout... »
Alexander, toujours aussi concentré à suivre la furie sombre qui allait et venait entre les voitures, prit une grande inspiration et commença son récit.

« Jasper était notre frère aîné. C'était un homme remarquable, il n'y a pas d'autre mot pour le définir. Il est mort il y a un peu plus de deux ans maintenant. Il n'avait que 27 ans. Il était pilote de chasse dans la Royal Air Force. C'est l'armée de l'air australienne. Il servait dans un escadron de combat de la base d'Amberly. Un soir, il est parti en vol lors d'une mission d'entraînement au dessus des plaines d'Ispwich. Il y a eu un incident. Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé. Un matin, un officier de sa base est venu annoncer la nouvelle à mes parents. Son avion s'est crashé lors de cette ultime mission de routine. Ça a été très difficile pour nous tous, Jasper était la fierté de notre famille.

- Jasper était pilote de chasse?

- Oui, l'aviation était toute sa vie. Une véritable passion. Rien n'aurait pu l'arrêter.

- Il ne s'entendait pas avec Emily?

- Si, ils étaient très liés. Pour t'avouer la vérité, j'étais plutôt en retrait moi, à rester entre les griffes de ma mère.
- Mais... Emily...

- Je ne sais pas ce qui lui a pris. Mais par dieu, quelle impressionnante poigne! Me faire corriger par ma propre soeur, tu dois me trouver réellement ridicule...

- Non... quelle femme quand même!

- Ah ça tu l'as dit! »

Christa rit de bon coeur. Elle réalisa qu'Alexander était un peu comme elle face à Emily. Désarmé et... humain. L'intérêt pour le jeune homme se manifesta par cette simple évidence. Qui aurait été à la hauteur de sa soeur? Qui pourrait même l'impressionner? Personne, sans nul doute.

La Ducati freina brusquement devant un petit hôtel, dans un rue tout aussi petite, pas très bien fréquentée il faut l'avouer. Emily se pencha en avant sur sa moto afin de vérifier quelque chose sur le compteur. Christa se surprit à observer le tableau qui venait tout juste de se peindre devant ses yeux envoûtés. Les formes idylliques captivèrent Christa. Elle se reprit instantanément lorsque la main d'Alexander la tira du siège de la voiture. Comment était-ce possible? Elle venait de lorgner une femme? Non pas n'importe quelle femme. 'Elle a tout pour elle, et tu ne peux que baver devant cet état de fait, voilà tout' se rassura la blonde.

Les trois compères entrèrent dans cet hôtel plus que douteux. Emily y avait réservé une chambre. Pas de quoi frémir de joie à l'intérieur. Un grand lit trônait au milieu d'une minuscule pièce. Son édredon capitonné bleu pâle présentaient de nombreuses traces et tâches graisseuses d'une provenance plus qu'obscure. Une petite table de nuit bancale en teck secondait misérablement l'autre unique meuble de la pièce, une commode en fer dont une porte était manquante. La tapisserie à carreaux rouge vichy réduisait la surface approximative de la chambre. Sans parler des horribles rideaux roses assortis à la poignet de porte.

Emily invita ses deux invités à s'asseoir sur le lit. Elle jeta un rapide coup d'oeil à la fenêtre avant de se diriger à leur hauteur.

«  Excuse-moi pour le dérangement, je ne peux pas rester. Je repars demain et je doute fort que nous ne nous revoyions avant un bon bout de temps.

- Ce n'est pas comme si nous avions l'habitude de nous voir tous les jours hein... ne put s'empêcher de murmurer son frère.

- Je dois partir dans peu de temps. Je suis mutée dans une ambassade australienne à l'étranger. Je ne peux te révéler l'emplacement exact, il s'agit d'une mutation confidentielle. Je voudrais juste que tu prennes soin de nos parents.

- Et?

- Ne tente par aucun moyen de me joindre. Si besoin, c'est moi qui t'appellerait.

- Je ne comprends pas tout.

- La seule chose à comprendre c'est qu'il va falloir m'oublier pendant un temps. Je n'existe plus d'accord?

- Comment ça tu n'existes plus? Tu es bien là pourtant? Tu es bien réelle enfin!

- Alex! Ne m'énerve pas c'est un conseil.

- A toi de faire en sorte que cela n'arrive pas alors! Tu fais partie de l'ASIS? Ils prennent les interprètes maintenant?

- Ne pose pas! Ne pose plus de questions! Contente toi de faire comme si nous ne nous connaissions pas. C'est pour ton bien et celui de nos parents. »

Sans donner plus d'explications, Emily sortit de la chambre. Alexander ne put réagir dans la minute qui suivit. Était-ce bien sa soeur qu'il venait de rencontrer ce soir? Tant de choses étranges venaient de se dérouler en si peu de temps. Cette femme aux allures fantomatiques l'avait paralysé jusqu'à douter au plus profond de son être. Pourquoi tant de secret? Une attitude aussi énigmatique? Le jeune homme, l'air perplexe, ne put envisager de continuer la soirée en compagnie de son amie. Il ne put que la raccompagner, le regard absent jusqu'à son hôtel. De ce fait, il ne remarqua pas la moto qui le suivait avec un intérêt certain.

« Si je peux faire quelque chose...

- Non... je suis désolé pour la soirée. Je suis un peu perdu là.

- Je comprends... Quelle femme incroyable! Ne put se retenir d'ajouter la petite blonde.

- Tu l'as dit.. Quelle femme »

Sur ces derniers mots, Alexander fit une bise sans trop insister à Christa puis remonta à bord de sa petite voiture sans trop de conviction. Un sentiment de honte à peine perceptible commençait cependant à se répandre sur son faciès maintenant renfermé. Il ne savait rien de sa soeur, elle avait raison sur ce point. Alexander n'avait jamais entretenu de réelles relations, comme le font les frères et soeurs, avec Emily. Toujours en retrait parce que bien plus jeune, il se désespérait un jour de l'intéresser. Et puis, il y avait Jasper. Ce dernier était tout pour elle. Alexander avait pensé à tord que sa mort permettrait de tisser de véritable lien avec Emily mais l'opposé s'était produit. Il ne l'avait plus vu depuis cet événement tragique. Il se demandait encore comment elle avait pu accepter de passer quelques jours avec sa famille à Nice. La petite voiture démarra en trombe et se perdit peu à peu au milieu de la circulation à cette heure tardive de la nuit.

Ressassant les péripéties de ce soir, Christa n'en revint pas. Elle voyait en Emily une sorte d'ange gardien, toujours présente quand une vie, entre autre la sienne, était en danger. Malgré son regard glacial, la précision systématique voir robotique de chacun de ses mouvements, cette femme avait un coeur, elle l'avait senti. Il battait si fort à en exploser lorsque sa propriétaire s'était saisi de la petite blonde! Cette femme, si inexpressive, si implacable, si taciturne de par l'apparence avait un point faible...

' Elle tient à toi' rêva Christa. 'Non, elle a dû avoir peur comme tout le monde et c'est pour ça que son coeur battait si vite...'

Perdue au fin fond de ses pensées, Christa ne réalisa pas tout de suite qu'elle se trouvait encore sur le tapis du trottoir menant à l'entrée du palace. Une brise légère la ramena progressivement dans le monde réel mais pas seulement. Elle sentit le foulard de soie rose qu'elle avait noué autour de son cou se détacher et virevolter avec élégance le long du building. Le bout de tissu allait et venait dans un mouvement frénétique mais toujours tempéré entre les passants pressés de rentrer chez eux, les voitures roulant à vive allure, les lumières dont le halo noircit par les vapeurs urbaines tentaient tant bien que mal de persister. Le fuyard se faufila dans une rue étroite, singulière de par son obscurité. Aucun lampadaire, aucun phare, aucune fenêtre allumée. Heureusement, l'astre nocturne était de sortie. La pleine lune, de par ses rayons opaques, perçait de ci de là entre deux containers vides, une carcasse de voiture brûlée, une échelle de secours rabaissée.

Concentrée sur le brocard malicieux, Christa ne vit pas les yeux perçants qui la fixaient depuis le bout de la ruelle qui formait une impasse. Elle ne vit pas non plus l'incertitude et la perplexité assorties à ce regard. Alors qu'elle se penchait accroupie pour ramasser la fibre fugitive dont la course s'était terminé au pied du mur d'un immeuble, l'entité affermit son choix et s'élança avec vigueur. Christa se releva d'un trait, face au mur de la bâtisse, ravie d'avoir récupéré son bien. Elle se retourna afin de revenir sur ses pas.

Sans prendre garde, Christa se retrouva plaquée fermement contre le mur de l'immeuble. Un inconnu venait à l'instant de se ruer sur elle. Son visage était dissimulé dans le noir. Il s'empara fermement les poignets de la jeune femme et les tint immobiles au dessus de sa tête blonde. Il colla son corps tout contre le sien et dès lors Christa découvrit qu'il n'était pas question d'un homme mais d'une femme.

L'assaillante semblait bien plus grande que la jeune française car elle se pencha presque pour permettre à son corps de s'encastrer avec le sien. Bien que le choc fut grand, il n'y avait aucune violence dans ses gestes. Un certain désir, plus que palpable émanait de ce corps sculptural maintenant illuminé par la faible lueur accordée par l'astre du soir. Une certaine retenue mêlée à une sensation de douceur guidèrent la conduite inconnue.

Christa, troublée et quelque peu ébranlée étudia l'étrangère. Une tenue sombre, très sombre, dont les plis induits par leur porteuse sonnaient comme des craquements. Du cuir dont l'odeur était mêlée à un parfum enivrant. « Jungle » de Kenzo. De longs cheveux tout aussi sombres, raides et soyeux. Et toujours ce visage masqué par la pénombre.

Les deux mains de Christa jusque là séparées se retrouvèrent liées et retenue par une main uniquement. L'autre membre dès lors libéré put se concentrer dans une tâche bien plus mouvante. L'index de l'inconnue s'attarda dans un premier temps sur le contour des yeux puis des lèvres pour enfin s'attarder dans le cou. Ce fut dans un deuxième temps, une main qui s'aventura sur les extrémités des sein, le ventre et enfin les hanches. Tout se déroulait sans qu'aucune parole n'émerge entre les deux femmes. Christa ne se sentait pas en danger malgré la secousse engendrée par cette visite impromptue. Ce parfum, elle l'avait déjà respiré la veille.
Christa sentit la cuisse de la grande femme se frayer un chemin entre les siennes, pressant avec plus de vigueur le petit corps prisonnier. Elle n'avait plus du tout le contrôle de la situation et toute protestation semblait inutile. Un éclat de lune laissa percevoir deux yeux d'un bleu majestueux, aussi limpide qu'un ciel d'été. Une détermination absolue se reflétait dans les deux pupilles fixes.

Emily sentit son coeur accélérer la cadence au point de lui faire mal. De son côté, Christa bien que paralysée physiquement, elle le devint également intellectuellement. Quel stupéfiant ressentiment s'insinuer en elle? Elle ne pouvait le décoder ni même le nommer. Le visage de l'australienne s'approcha avec une lenteur extrême. Maintenant, son visage dans son intégralité était visible bien qu'éclairé faiblement. Christa fut éblouie par cette vision.

« Lâche moi! »

Ces deux mots avaient été prononcés presque machinalement par la jeune blonde et avec une certaine autorité. Elle n'avait jamais apprécié ces personnes que l'on qualifiait de dominantes. Mais au moment précis où ces paroles furent dites, une tout autre raison expliquait ce comportement. Bien qu'elle admira Emily, elle ne souhaitait peut-être pas la connaître de cette façon. Et en y réfléchissant bien, Emily devait avoir de nombreux prétendants. Être un jouet? Il y en était hors de question.

L'australienne sursauta intérieurement. Elle s'était sans doute trompée au sujet de la française. Sans doute? Non c'était sûr. Même elle se sentait perdue parmi la foule de désirs et envies qui l'habitaient. Elle se souvenait avec précision et exactitude du premier jour, de leur première rencontre dans ce petit restaurant. Son apparition avait fait des émules comme d'habitude. Emily connaissait son pouvoir de séduction, en usait et abusait à volonté. Mais ce jour-là, quelque chose d'indescriptible se produisit. La petite femme qui l'accueillit à la table avec un sourire radieux provoqua en elle une nuée d'émotions insoupçonnées. Comment un simple regard, un simple geste, un simple sourire pouvait être aussi déterminant? Était-ce cela que l'on nommait destinée?

'Quand on rencontre le grand amour, on le sait tout de suite et c'est tout' lui répétait sa mère dans sa jeunesse pour la rassurer. Emily était une femme droite, déterminée et confiante. Maîtriser ses propres émotions était son point fort. Était-ce dû surtout au fait qu'elle n'ait jamais rencontré la personne dans sa vie qui la bouleverserait jusqu'au plus profond de son âme? Elle l'ignorait jusqu'à présent.

Christa avait été étonnée et impressionnée comme bon nombre devant elle. Si d'ordinaire, elle trouvait cela distrayant, cette fois-ci, un mal-être probant s'était emparée d'elle. Incapable de laisser percevoir le moindre de ses sentiments depuis toujours, elle en avait fait de même pou Christa. Peu de coup d'oeil lancés en sa direction et une seule phrase prononcée de tout le repas. Malgré tout, cette unique tentative de s'exprimer s'était avérée payante. La française semblait intriguée. Était-ce un bien ou un mal? Difficile à dire car Emily avait la tête sur les épaules. 'Tu as le begin pour elle, un point c'est tout' se convainquit elle sans y parvenir. De toutes les histoires d'amour qu'elle avait connu, aucune n'avait impliqué une femme. Cela provoqua d'ailleurs une frustration certaine. Elle ne pouvait maîtriser cette attirance alors qu'il s'agissait bel et bien d'une personne du même sexe. Une personne qui par la même occasion allait bientôt finir dans les filets de son frère...

Emily reprit ses esprits. Elle abandonna peu à peu son étreinte jusqu'à délivrer les poignets de sa captive. Elle s'écarta précautionneusement, sa déception dissimulée. Un pas de plus et elle disparaîtrait dans la pénombre de la ruelle. Pourtant la suite des évènements fut différente.

Christa agrippa Emily, une main s'appropriant avec délicatesse sa hanche, l'autre capturant sa nuque et ramenant naturellement vers elle sa tête. Son regard croisa celui de la brune et s'y oublia une bonne minute. Les deux êtres s'observèrent et se cherchèrent mutuellement. Emily approcha alors ses lèvres un peu plus près du visage de la française et frôla ses lèvres à demi entre ouvertes. Au lieu de s'y attarder, elles caressèrent une joue avec une douceur inouïe puis se dirigèrent avec lenteur en direction du cou. Emily s'imprégna de l'aura de la jeune femme tout comme de son parfum ensorcelant. Christa se pencha à peine et contre toute attente retira son emprise sur l'australienne.

« Je ne veux pas Emily, arrête, s'il te plaît. Cette sensation... c'est bizarre... »

Emily se recula brusquement, le regard effrayé. Que venait-il de se passer? Comment était-ce possible de côtoyer le paradis quelques instants et de retomber en enfer en si peu de temps? Elle s'était montrée trop aventureuse, trop compulsive. Une véritable gamine incapable de se contenir. Il était normal que Christa réagisse ainsi. Elles ne se connaissaient pas vraiment et puis... elle n'osa pas penser à la suite.

D'un seul coup, Christa se retrouva seule dans la ruelle. Emily s'était comme volatilisée, elle ne l'avait même pas vu se retirer. Elle entendit seulement au loin le moteur d'un bolide à deux roues démarrer avec hâte. Elle s'écroula contre le mur et attendit que son coeur retrouve un rythme normal. Ce qui venait de se passer était irréel. Emily avait fait preuve d'une certaine audace mais aussi d'un courage indéniable en exprimant ouvertement et avec autant de retenue ses sentiments. Était-elle venue ce jour afin de la voir elle et uniquement elle? La fameuse discussion avec son frère était-elle une ruse afin de l'approcher?

Marchant péniblement à tâtons dans la ruelle, elle se dirigea vers la lumière de la grand rue et rejoignit sa chambre d'hôtel. Encore tremblante, elle se rendit sur le balcon où une vue imprenable l'attendait. Tenant frénétiquement la rambarde comme pour ne pas tomber à la renverse, les cheveux flottant au vent, Christa se repassa mentalement la scène qui venait de se dérouler. Une femme lui avait fait des avances. 'Une femme' se répéta t-elle. L'expérience homosexuelle était loin de l'avoir intéressée dans sa jeunesse. Elle n'avait jamais pu regarder et considérer une femme autrement que comme une amie tout au plus. Elle était sortie avec peu d'hommes au cours de sa vie, mais aucune relation ne s'était avérée désastreuse des suites du sexe de son partenaire.

'Une femme'... Impossible de sortir cette idée de la tête. Trop choquée par cette simple dénomination, elle tenta de se tranquilliser en pensant à Alexander. Elle se persuada que sa venue en Australie n'avait que deux objectifs: retrouver son ancien camarade de classe et amadouer l'un des plus grands chefs du pays pour son propre profil en France.

'Tu es allée chez elle! Devant sa porte!' Une petite voix intérieure se fit entendre contrant chaque argument laissant à prouver que Christa n'était pas attirée ou ne serait-ce intriguée par Emily. 'Tu as fais des pieds et des mains pour trouver son adresse et la contacter'; 'C'est elle que tu es allée voir en premier et non pas Alexander'; 'Tu as même osé mater ses fesses!'.

« Et alors! Ce n'est pas parce que cette femme m'intrigue, oui Je le reconnais! Que je suis lesbienne! » s'époumona Christa comme pour se libérer d'un poids.

Commentaires (4)

Em le 22/01/2009
Mais si tu l'es crétine !! Comment peut-on résister face à un tel charisme et une telle beauté?? :O A ta place je deviendrais lesbienne aussi !!! Euh... '-_-


japlou le 27/01/2009
Coucou c’est encore moi ton fidèle serviteur ô ma déesse. Je vais te faire un com sur le Chapitre 9 de ta fic pour ce soir à lire pour te détendre de tes révisions.
Alors au début tu chapitre on voit Christa arriver à l’aéroport et Alexander commencé à blablaté (lire le début pour vous situé).
Ha la la ! Mon pauvre Alexander si tu savais ce qu’à fait Christa avant de venir de voir tu en resterais complètement estomaqué.
Et toi Christa c’est tu jolie t’avoir des vu sur la belle Emilly, même si tu ne le c’est pas encore que tu à le béguin pour elle à ce stade de là fic.
En même tan ta bien raison hou la la! Qu’elle femme cette Emilly.
Un peu plus tard Christa se permet de faire quelques comparaison entre Alexander et Emilly qui son je toi le dire très pertinente.
Ils non pas la même classe est sa ce vois.
Après on arrive vers l’hôtel de Christa et on voit Alexander au petit soin et la moi je dis méfit toi des hommes qui se montre aussi mielleux « parce que le miel sa colle » (rire)
Ha oui! Le cout du restaurant j’aime bien se passage parce que sa montre vraiment que parfois les hommes son idiot en tout qu’à Alexander c’est certain.
Il na pas trouver mieux que d’emmener notre belle Christa dans un restaurant Français fruu… quel ringard quand même.
Hey! Mon vieux je ne voudrais pas jouer les rabats joie mais Christa peu manger Français tout les jours si elle le souhaite alors la tu cout tu es hors sujet tu peux allée te rhabiller. Je suis sur que Emilly aurais fait mieux.
Bon ok ce n’est pas pour autant qu’elle ne va pas se goinfrais je me demande ou elle peut mettre tout ça, sa toi être sa qu’on appelle le verre solitaire, ce n’est pas possible elle va exploser.
J’aime bien la réplique de Christa quand Alexander lui dis qu’il est obliger d’écourté la soirée.
En gros Christa lui dis: Ha! Tu toi partir si tu savais comme je m’en quart le trognon, j’ai une superbe pâtisserie qui me fait te l’œil là et elle est plus alléchante que toi. (Rire)
Est là encore Emilly toi sauvé notre pauvre Christa qui s’étouffe et la encore Alexander n’est pas à la hotteur, mais il faut dire aussi qu’Emilly ne lui laisse aucun chance trot rapide notre Emilly. (Notre Lucky Luke version femme réagis plus vite que son nombre).
A se stade tu chapitre nous ressentons une certaine tentions entre Emilly et son frère.
Hey! C’est bidon l’excuse de je suis muté à l’embrassade, dis plutôt que tu ne supporte pas qu’Alexander fricote avec Christa tu aimerais bien l’avoir pour toi tout seul hein! Petite ******* va j’ai compris ton manège moi.
Est voila une soirée de gâcher pour Alexander qui rendre chez lui la ***** entre les jambes le pauvre.
Nous arrivons à mon passage favorite de ce chapitre et ce là jusqu’à la fin.
Je le trouve trot génial se passage de la rencontre d’Emilly et Christa dans la petit ruelle sombre de l’hôtel trot bien écrit et pensé je n’ai rien d’autre à ajouter que tout simplement magnifique, bravo.
Voila pour se qui est tu com tu chapitre 9 et j’espère que cela ta plus et encore merci de nous faire profiter de ton immense talent.


Cathari le 27/01/2009
Coucou coucou,

Deuxième commentaire d'un commentaire sur mon blog (si je reçois aussi souvent des commentaires comme celui de Japlou faudra que je m'ay habitue!)

Donc encore une fois miss, ton com m'a fait esquisser un sourire. Tu as indiqué à juste titre qu'à ce moment de la fic Christa a le beguin pour Emily mais ne le sait pas encore, et tu as parfaitement raison très chère (faudra que je revois ton salaire à la hausse... fais-moi y penser...).

Ce qui est étrange c'est que personne ne semble apprécier Alexander à sa juste valeur. Certes, il n'a rien d'extraordinaire contrairement à sa soeur, il n'en reste pas moins un jeune homme charmant et agréable! Moi je l'aime bien!

Le coup du restaurant, un clin d'oeil à notre Gabrielle dans la série Xena bien sûr!

Quant à la fin de ce passage, elle est importante puisque c'est le premier moment où on se dit 'tiens, il pourrait effectivement y avoir quelque chose entre elles'. Si Emily est déjà sous le charme, ne reste plus qu'à Christa de faire tout le travail pour persister dans cette voie...

Allez, je m'arrête de ce pas et vous souhaite à tous et à toutes bonne lecture pour la suite!




japlou le 08/08/2009
bonjour

voila j'ai décidé de te faire une dernière relance pour qu'on est j'espère la suite et fin de ta ff l'Australie à porter de Nice. J'aurais aimer lire la suite avant que je na puisse plus le faire je tant supplie de continuer à écrire tu as vraiment beaucoup de talant alors ne les abandonnes pas. Voila cela serra mon dernier poste pour toi, étant donner la situation. Je te souhaite beaucoup de bonheur dans ta vie.


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